Crossing Borders.
Le 17 décembre 2010.
Il y a quinze jour, je ne pouvais pas quitter Londres sous un brouillard à couper au couteau. Aujourd'hui l'avion de Londres était coincé à Orly sous la neige et c'est avec une heure et demie de retard que bous décollons sous un ciel azur de Nantes. A mi-chemin, le ciel a changé de couleur.
Tombe la neige.
Giboulées neigeuses sur la baie des Veys, Cotentin.
Giboulées neigeuses sur la baie des Veys, Cotentin.
Et Londres s'habille de noir.
L'embouchure de la Tamise. De là, il suffit de remonter la Tamise pour atterrir à LCY. Sauf qu'aujourd'hui, le commandant de bord a reçu l'ordre de continuer sa route vers le nord jusqu'à STN en raison de la neige qui tombe en abondance sur le centre de Londres.
Tout est blanc de désespoir.
Dix minutes plus tard, nous atterrissons au beau milieu de nul part. Stansted, Le troisième aéroport britannique en terme de trafic passager me semble perdu, loin de tout. L'hôtesse nous annonce que la suite de notre voyage s'effectuera par autocar. Elle nous précise avec qu'il nous reste encore une heure de trajet jusqu'à destination finale, en n'oubliant pas de rajouter "s'il n'y a pas de problème de circulation lié aux conditions météorologiques". Une heure plus tard sans encombre, je retrouve Londres en blanc sous un ciel dégagé. Il gèle.
oOo